mercredi 25 novembre 2015

Fort Macon, Beaufort, NC

Nous avons perdu un équipier, Gérald.  Aller le reconduire à Jacksonville prend 1 heure 30, mais il y a de la construction et finalement on y passe la journée de lundi, le 23. Le reste de la journée est passé à jouer au soccer sur le gazon en face des quais.

Mardi, Alain St-Pierre, notre équipier, nous propose d'aller visiter les environs avec la voiture qu'il a loué ( la compagnie de location ne veut plus me louer depuis que j'ai englouti la Toyota!!! Ils me demandent de payer le déductible, mais l'assureur ne m'a pas encore dit combien c'était).

On décide donc d'aller visiter Atlantic Beach et Fort Macon.
Fort Macon est un des 34 forts que les États-Unis ont construits pour défendre la côte américaine, dans les années 1800.  Il a servi pendant la guerre de secession et pendant la 2e guerre mondiale.
Les enfants ont une endurance très limitée pour écouter le guide qui explique avec beaucoup de détails (et en anglais, accent épouvantable) la construction du fort.  Ils s'amusent quand même à escalader les monticules de boulets de canon  et les canons.  Il fait très froid par les temps qui courrent et on porte plusieurs couches de manteaux pour se garder au chaud, sauf Victor qui se promène en simple chandail.  La nuit il fait 3°C, on met la chaufrette dans le bateau.  L'humidité condense sur les vitres et on passe notre temps à éponger ça.

Cap Hatteras et Atlantic Beach.

C'mon boy, fire that thirty pounder!



Regarde papa, un mortier comme dans Clash of Clans!!!

Fort Macon, NC

Ah, Damnit! Can't carry my Smith & Wesson in here!

Par la suite on en profite pour aller magasiner des bikinis pour Mia.  Elle en rêve depuis l'été dernier mais aucun magasin au nord n'en avait en stock.  Par contre, ici, il y a une rue complête de maillots de bain et de surf.  On est au pays de la Beach!  On achète 3 bikinis à Mia qui est aux anges.

Nos amis Tracy et Richard nous invitent à passer la Thanksgivings avec eux.  À tous les matins ils viennent nous voir et prendre des nouvelles.  J'en profite toujours pour valider mes idées de météo avec eux.  Étant biologiste marin, Richard Winn et Tracy Andacht ont passé beaucoup de temps en mer et ont un voilier comparable au nôtre en terme de vitesse et de déplacement.  Ils connaissent bien les environs également.

On se tient un peu moins avec Johnny qui s'est fait des nouveaux amis.
La ville a installé des lumières de Noel et ça nous fait penser qu'il est grand temps de décoller si on ne veut pas passer l'hiver ici.  Malheureusement, la météo n'est pas encore clémente: il y a 15-20 pieds de vagues dans le moment sur l'atlantique au grand complet... pas le temps de sortir...  Blackcat a certainement hâte de retrouver le large, car à marée basse, il n'y a que 5 pieds d'eau aux quais.  Sachant que Blackcat a besoin de 6'3'', ça veut dire qu'on a creusé pas mal dans la bouette au quai!!!
VickyLinn, le voilier de Johnny, à l'ancre

Blackcat, Morehead City Docks.

Lecture du soir

Nuit fraîche mais pleine lune.

dimanche 22 novembre 2015

Caroline du Nord... encore!

Voilà 3 semaines que nous sommes en Caroline du Nord.  Pour partir, nous avons besoin de vents de l'ouest ou du sud, ou pas de vent du tout.  Et ne pas avoir de dépression tropicale en vue.  Une dépression tropicale peut générer des vents de 80-100 km/h et des vagues de 20 pieds et plus.  Pas très intéressant.  De l'autre côté, nos deux équipiers sont arrivés depuis mercredi dernier et on voudrait bien partir.  Tout le monde est très motivé.  Tout le monde s'entend bien et il règne sur le bateau une ambiance de respect et de camaraderie.  Le bateau est prêt.  L'équipage est prêt.  On voudrait une opportunité de sortir.

Les aventures ne se passent pas toutes sur l'eau, ou plus précisément sur le bateau.  Jeudi dernier, on quitte avec la voiture louée pour aller faire les dernières commissions pour remplir le bateau.  Je laisse Karine à l'épicerie et les enfants, moi et les deux équipiers Gérald et Alain allons au West Marine chercher de l'équipement.  Il pleut à boire debout.  L'eau commence à s'accumuler sur la route et dans les stationnements.  Les fossés sont pleins d'eau.  En entrant dans le stationnement du Walmart, il y a plus d'un pied d'eau dans le stationnement.  Une voiture nous précède et s'engage dans l'eau et en ressort.  J'essaye d'en faire autant, mais le moteur étouffe.  Il ne veut plus démarrer.  L'eau augmente rapidement et commence à envahir l'habitacle.  J'appelle la compagnie de location pour avoir un towing STAT, mais la compagnie ne peut pas m'en fournir un rapidement.  L'eau monte encore et on est obligés de quitter le véhicule. Mia a très peur.  J'ai de l'eau (froide) jusqu'aux cuisses.  Le towing prendra près de 2h à arriver.  Au final, même le towing ne peut pas remorquer la voiture.  On appelle alors Richard, notre ami qui reste ici.  Lui ne prend que 10 minutes à arriver avec son pick-up...  Il est très réconfortant, nous propose même de nous amener chez lui pour nous réchauffer.  On apprendra qu'il est tombé 8.4 pouces d'eau en 3-4 heures.  La ville et les environs ont été inondés.




SH!!!











Après la pluie, le beau temps.  On profite de la belle journée de samedi pour aller faire une sortie de voile avec Gérald et Alain.  On voit de nombreux dauphins.  Pour une fois, j'arrive à prendre des photos décentes.  Alain et Gérald sont de bons marins et trouvent rapidement leurs repères.  Malheureusement, les prévisions de la météo ne cessent de reporter le départ.  Gérald, qui a des obligations pour le début de décembre, décide de retourner au Québec et ne pourra faire le voyage avec nous.  C'est bien dommage car tout le monde l'apprécie.  Il joue au soccer avec les enfants, il s'entend bien avec tout le monde et possède une bonne expérience qui nous aurait été profitable.






mardi 17 novembre 2015

En attente pour les equipiers... et pour une fenetre meteo

Depuis une semaine, on attend pour partir.  On regarde la météo tous les matins.  On écoute le réseau du capitaine sur radio HF.  Mais il y a peu de belles fenêtres... On oublie les 5 beaux jours pour partir.  On partirait avec 2 beaux jours et pas de tempête en vue!  Mais on ne peut même pas avoir cela.  Les gens de la région disent que c'est anormal.  Il y a habituellement plus d'opportunités.

Donc on attend.  Le bateau nous joue des tours: la profondeur et la vitesse disparaissent de mes instruments tout neufs.  Bizarre.  Les deux controles de la refrigeration sont kaput.  Bizarre.
On entend des sons de Rice Krispies sous la coque... Bizarre. ( on apprendra plus tard que c'est des crevettes (snapping shrimps...) qui font ce son. La première soirée, on a démonté le bateau de bout en bout pour trouver d'ou ça venait. Moi dans la salle des machines. Karine sous le lit arrière. Puis au pied du mat... )

Après une semaine, nous allons nous mettre a l'ancre, histoire de ne pas dépenser tout notre argent sur une marina.  Un gars, seul sur son voilier vient nous dire que l'on pourrait se mettre à un quai gratuit.  Il est special ce gars.  John est tout seul sur un vieux Ericson 27, il veut faire la route seul jusqu'en Floride.  Autre particularite, il n'a qu'un seul bras!  Victime d'un accident de moto, il a perdu l'usage de son bras droit depuis 1 an et demi.  Il a acheté son voilier en Caroline et veut aller en Floride.
Il vient du Vermont et connait bien le Lac Champlain.  On échange des histoires.  Il vient souper sur le bateau.  Le gars est vraiment debrouillard et est capable de manoeuvrer son voilier seul, avec un seul bras. Par contre, il a parfois besoin d'aide pour certaines tâches. Je l'aide pour installer un winch dans son cockpit.
Johnny dans le fond de son Ericson, installant un winch.



Victor sur le voilier de John.


















Un couple vient ensuite nous voir, au quai.  Ceci arrive assez souvent, des gens qui s'informent.  Mais eux sont également des navigateurs et ils ont un voilier avec lequel ils partiront bientôt.  Ils nous offrent de nous reconduire quelque part si on a besoin de quelque chose.  On prend l'offre et ils nous emmenent chez Walmart pour magasiner. On en profite pour acheter des montres et des cadeaux pour Mia, car ce sera sa fête le lendemain.  En revenant au bateau, Richard remarque que j'ai des controles de refrigeration neufs sur le comptoir.  Il me dit en avoir eu des pareils et me demande si j'aurais besoin d'aide pour les installer.  Je prend l'offre et ils passent la journee a nous aider pour installer les contrôles du frigo.  Super chic.  Le lendemain ils viennent nous visiter et on a un vraiment beau souper ensemble. C'est la fete de Mia et Tracy a pensé à apporter un cadeau pour elle.  Mia est super contente.  Karine a fait un de ses fameux gâteaux et on a même une chandelle pour ses 8 ans.  Elle a aussi un cadeau de son parrain et de sa grande-tante.  Elle semble bien heureuse et ne semble pas souffrir de ne pas avoir d'amis avec elle.
Tracy, Richard et Smopoke, le nouveau toutou!





Tracy et Richard sont des biologistes marins fraîchement retraités et prévoient partir sur leur Hans Christian 43, un superbe voilier, d'ici trois semaines.  C'est triste car nous n'avons pas le même ittinéraire.  Ils iront aux Bahamas, nous aux îles Vierges.

Le lendemain, un représentant de la ville vient nous visiter à notre quai ''gratuit'' et nous informe qu'on devra quitter car ce quai ne peut être utilisé plus de 4 heures... Bon, on aura eu 4 jours gratuits! Et on a hâte de prendre une vraie douche car ce quai n'a pas de douche... On retroune donc aux City Docks qui eux sont bien fournis en services ( eau, électricité, toilettes, douches: le confort, quoi!)
Johnny Markwith achète des ailes de poulet et se sert du BBQ de Black Cat pour faire un souper. Les enfants l'aiment bien, ça leur fait plaisir d'avoir des gens à souper.  Après plus d'un mois sur le bateau, la proximité entre nous est omniprésente et la venue de gens extérieurs à la cellule fait du bien.









vendredi 13 novembre 2015

Journal de Victor

Bonjour.  Nous sommes en Caroline du Nord.  Il y a un gros parc à côté de nous.  On y va souvent et il y a un petit parc et il y a une bibliothèque à côté de nous. On y va pour avoir du wi-fi. On voit souvent des dauphins,des Grands Hérons.  Hier nous sommes allés à la bibliothèque et quand nous sommes revenus au quai, des  Goélands ou des Cormorants avaient fait caca sur nos sacs et gilets de sauvetage! Nous avons dû tout laver.  Tous les jours,nous faisons un 5à7  avec des chips et de la guacamole. Nous avons mangé une crème glacée a la barbe à papa (cotton candy).   Nous sommes à l'ancre et quand on veut aller au restaurant,à l'épicerie, aller jouer au parc ou aller prendre notre douche il faut prendre l'annexe (zodiac)  .  Et c'est moi qui le conduit et c'est aussi moi qui démarre le moteur!!!!!!!
Beaucoup de vent aujourd'hui...

Black Cat ( à guauche)



journal de Mia

Bonjour c'est Mia.
Aujourd'hui je vais vous parler de ce que j'aime et je n'aime pas du voyage.

Je préfère les canaux interieurs parce que dans la mer ça bouge un peut trop pour moi.  J'ai déjà vu des dauphins.  Il en a déjà passé en dessous de notre bateau.  Pendant qu'on était en mer le soir je suis sortie dehors j'ai vu plein de tours super illuminées.  

Des fois en mer, nous voyons beaucoup de gros bateaux de l'armé.  Nous sommes déjà en short en Caroline du nord.   Je vois de vraiments belles étoiles et une belle lune.  Hier moi papa Victor nous sommes allé visiter une belle  forêt avec des vraies liannes.  J'ai essayé de grimper mais je n'ai pas réussi.  Nous avons vu des grand hérons et aussi on a vu des cactus et on y a touché et c'était quand même piquant.   Nous sommes allé a la plage et on est monté sur une branche et on perdait toujours l'équilibre.  C'était amusant.



mardi 10 novembre 2015

To go or not to go, that is the question

À la veille de notre départ pour traverser jusqu'aux Iles Vierges Britanniques (BVI), la question se pose.  Plusieurs bateaux ont quitté la marina ce matin.  La plupart pour aller dans l'intracostal ou la météo importe peu.  Certains partiront demain pour les îles, car il y a une petite fenêtre.

C'est difficile d'apprécier la fenêtre quand on n'y est jamais passé.  Est-elle assez large pour passer notre gros... bateau?  Et si on se trompe?  Beaucoup de questions à se poser...

Il y a des grosses dépressions actuellement dans l'atlantique.  Ma carte météo est couverte de zones rouges, mais il est vrai que c'est plus au nord, pas sur mon chemin.  Je dis à Karine que c'est elle qui a  suivi des cours de météo et que par conséquent, que c'est elle qui devrait prendre la décision. Sagement, elle décline la responsabilité de cette décision!  On devra faire consensus...  Heureusement, on a l'aide d'André et Ghyslaine qui ont beaucoup plus d'expérience que nous dans le domaine.  Et Nycole Gaudrault du réseau du capitaine, qui nous fournit beaucoup d'informations.
Tout ceci me rappelle quand j'étais en kayak au mois de septembre sur le Saguenay avec Martin Lapointe et Marie-Claude Fortin.  On était indécis à se décider pour partir dans le temps incertain.  Moi j'étais plus pour l'attente.  Je peux être très patient quand je suis incertain!

On reporte la décision au lendemain.  Il y aura de nouvelles données météo, plus fraîches.  Un bon moyen deprocrastiner une décision importante...
En attendant, dans la pluie diluvienne, on est allé faire l'épicerie.  500$ d'épicerie pour les deux prochaines semaines.  On stocke de la bière qui coûtera 5 fois le prix d'ici (60c la cannette!) des céréales, du lait, tout ce qu'on peut!  On a prix un taxi pour revenir: l'arrière de la mini-van était plein!


dimanche 8 novembre 2015

Les dauphins...

À notre grande surprise, on voit des dauphins partout depuis notre départ.  Je ne pensais pas en voir si près des côtes.  Dans l'intracostal, avec  pieds de profond, on en voit!  Et ici même, à la marina de Morehead, on en voit croiser à 100 mètres.  On est toujours impressionnés.  Et puis il y a les hérons, les pélicans, et plein d'autres oiseaux.  Je suis toujours à la recherche d'une bonne photo, mais voici ce que j'ai eu...


Enfin une Rootbeer dans un bouteille de bière!

Top of the mast! Mon endroit préféré... ou presque...
Morehead city docks
vue de mes orteils... d'en haut du mat
Le Blue Marlin, fantsme de tous les pêcheurs de la côte.

Salon de coiffure maison...
Soccer sur les quais
Mes instruments de vent refusent catégoriquement de fonctionner. J'en suis à mon 2e câble, mon deuxième instrument. ma 6e montée en l'air au moins.  J'attend de parler au gars de B&G, la compagnie.  Le pire c'est que je ne peux même pas acheter un câble tout seul.  Il semble que je sois le seul à avoir un câbe défectueux en amérique...
Du côté des bonnes nouvelles, on a un équipier du Québec qui serait intéressé à traverser avec nous.  En attendant, Karine part avec le vélo pour faire du lavage et les enfants profitent à plein du Wi-Fi

vendredi 6 novembre 2015

Reste de l'ICW

Après Coinjock, on continue dans les canaux.  On passe le Albermale sound, un genre de ''Lac St-Pierre-salé'', vaste à perte de vue mais creux de 6-10 pieds seulement.  Même en restant entre le marqueurs terrestres et en suivant la ligne sur notre traceur électronique, il nous est arrivé de se planter dans un banc de sable.  C'est là que je suis content d'avoir installé une hélice repliable car contrairement à une hélice fixe, la mienne donne 100% de puissance de reculon.  Ça nous permet de se sortir du banc de sable sans trop de mal.  Même s'il n'y a pas de dégâts sur le bateau, se planter à 6 nœuds, ça réveille un équipage!

On passe une nuité à l'ancre à quelques encablures d'autres voiliers.  Le fond est vaseux, comme j'ai jamais vu.  On doit se reprendre â trois fois avant de pouvoir tenir à l'endroit voulu. Une fois terminé la manœuvre, je suis couvert de bouette, autant que le pont.  Il fait gris, il pleut, la noirceur tombe.  Dans ces conditions, après avoir fait 10h de moteur, on se couche vers 20h et le sommeil ne se fait pas attendre.
Depuis le début de l'ICW, on suit souvent les mêmes bateaux, mais on s'est liés d'amitié avec l'équipage de Windbird, un Tayana 42. Marc et Judy sont très généreux et nous donnent des conseils, eux qui ont fait l'ICW maintes fois.  J'avoue même me fier passablement sur eux et je ne prépare pas ma navigation d'avance, je me contente de suivre en mouton.  ''On s'en va à quel endroit? '' me demande Karine.  '' On suit Windbird, mais je sais pas ou on va!'' que je lui répond. Les jours suivants je planifie un peu plus consciencieusement mes cartes... quoique voilà le problème: je n'ai pas acheté les cartes papier car on n'est pas arrêtés à Norfolk comme prévu.  J'ai les cartes électroniques, mais elles ne donnent pas un aperçu global, plus un point détaillé.  Autre note que je prend...

De Norfolk à Beaufort nous prendra finalement 5 jours de voile-moteur.  Quand on est dans le Pamlico sound ( aussi peu profond que l'Albermarle) on peut mettre le genois.  Sans pouvoir fermer le moteur, il nous donne un nœud de plus...  Parlant de moteur, j'en reviens pas de l'autonomie qu'on a. Depuis que j'ai installé la nouvelle hélice, je peux utiliser un genre ''d'overdrive'' et diminuer les tours sur le moteur.  Depuis le Rhode Island, je n'ai utilisé que la moitié de mon fuel, pour une centaine d'heures de moteur.  Une bonne nouvelle.  Mauvaise nouvelle, l'alternateur est Kaput et ne charge presque plus.

Marc, de Windbird est venu inspecter mon installation de radio-amateur (HF-Ham radio) et ne comprend pas pourquoi je n'arrive pas à communiquer.  Par contre, je reçois assez bien son signal, mais je ne peux lui parler.  Étrange.  Rendu à Beaufort en Caroline du nord, je m'aperçois que je ne transmet pas sur la même longueur d'onde que j'écoute.  Un bogue de mon radio.  Je contacte Maxime Pratti, qui m'a donné mes cours de radio avec Nycole du réseau du capitaine.  On résous le problème.  Finalement, le 5 novembre, j'arrive à avoir une communication super claire avec Montréal.  C'est la joie dans le bateau!  Le lendemain je répète l'expérience et ça fonctionne super bien.

À Beaufort ( Morehead, pour être précis) on prend une marina pour qq jours.  Je dois réparer le frigo, l'alternateur, la pompe à eau, étancher le pont et d'autres bricole.  Par chance on a du wifi.  Dernier pépin, les deux équipiers qui voulaient venir avec nous se sont désistés, pour des questions d'horaires.  Pas facile de trouver des équipiers de dernière minute.  Pas qu'on avait mal planifié, mais on voulait faire de la mer avant de décider si on le faisait par la mer ou par les canaux.  5 jours de canaux pour chaque jour de mer, ça correspond à deux mois de canaux pour se rendre au même point que 10-11 jours en mer...  Si on descend jusqu'aux Bahamas par la côte, on n'aura pas le temps de descendre jusqu'à la Martinique, la Guadeloupe, les Îles Vierges, etc.  On veut vraiment voir ces îles, donc on espère trouver un autre équipier pour nous accompagner en mer...
City Dock at Morehead, NC

City Docks. Avec de Vrais palmiers!

Morehead

Un peu de lecture dans le cockpit

Le 5 à 7 que les enfants réclament!
 

lundi 2 novembre 2015

De Norfolk à Coinjock dans l'ICW


Porte-Avion à Norfolk



Norfolk


Norfolk




 
Norfolk



Norfolk:
Plus grande base navale en Atlantique, il y a des dizaines de navires de guerre et on passe devant.  Je me tiens assez loin car j'ai entendu certaines personnes se faire appréhender par la navy quand ils passaient trop près.  Ensuite, c'est une suite de chantiers navals civils et d'industries de toutes sortes. Du béton et de l'acier à perte de vue.  Des cargos et des remorqueurs qui nous croisent.  On se sent petits et vulnérables!
Après la première écluse, le paysage change.  Fini l'acier, les arbres reprennent leur place le long des rives.  Quelques petites barges et quelques petits bateaux de l'armée armés jusqu'aux dents ( mitrailleuses, gatling gun, etc).


Deuxième journée dans l'ICW.  Le paysage n'est pas sans nous rappeler le canal de Champlain entre le lac Champlain et la rivière Hudson.  Même largeur, mêmes bouées, méandres interminables.
Alors qu'on pouvait faire 120-140 miles par 24h en mer, ici on fait 40 miles par jour.  Une ''grosse'' journée c'est 50 miles.  On recevra beaucoup de pluie ce jour et ça pourrait réduire la visibilité.  On pourrait devoir rester à Coinjock pour une couple de jours si c'est pas meilleur.

Mia et Victor sont allés au resto de la marina pour prendre quelques bonbons d'halloween qu'il était resté de la veille.